L’examen au cas par cas, des dossiers d' »étrangers » enregistrés dans les archives de la Junte Centrale électorale (JCE) à partir de 1929, se poursuivait à Santo Domingo ce vendredi 25 octobre, en dépit de la réprobation quasi-unanime de l’opinion publique internationale.Une Commission de vérification du registre de l’état civil a en effet démarré jeudi les opérations d’épuration du registre d’état civil en application de la sentence du Tribunal constitutionnel dominicain de septembre dernier.Cette sentence avait dépouillé plus de 300,000 Dominicains d’origine haïtienne de leur nationalité dominicaine.Créée par ordre du président Danilo Medina, la Commission a pour objectif de dénicher les étrangers irrégulièrement inscrits dans le Registre d’état civil et enregistrés par la Commission nationale de l’immigration.Le président de la Junte Centrale Électorale (JCE), Roberto Rosario, s’est engagé à appliquer la décision de la Cour constitutionnelle « dans le respect des lois ».Il s’agira, a-t-il soutenu, de définir et de dégager les voies et moyens légaux de l’adoption d’un processus facilitant « une sortie humanitaire à la situation des personnes irrégulièrement inscrites dans le Registre d’état civil ». »Ce processus se fait avec la plus grande transparence possible, parce qu’il n’y a pas d’attitude xénophobe contre les Haïtiens. »Dans un an à partir de maintenant, a-t-il par ailleurs souligné, « la décision de la Cour constitutionnelle ne sera plus un problème dans le pays, quand tous les étrangers seront entrés en possession de leurs documents légaux », a indiqué le responsable. »La République Dominicaine va pas s’agenouiller ni se laisser humilier par ceux qui veulent faire pression pour obtenir des condamnations par les organisations de la communauté internationale qui veulent imposer leurs règles. »HA/Radio Métropole Haiti Crédit photo : Espacio insular
Danilo Medina ordonne le « nettoyage » du Registre d’état civil dominicain
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