C’est en ces termes que le Nouvel Obs salue l’arrivée de ce nouvel immortel venu des Tropiques. Avec Laferrière, écrit-il dans sa dernière édition, c’est donc un véritable écrivain, mais aussi Haïti et le Québec qui, pour la première fois, font leur entrée à l’Académie française. Voici quelques extraits tirés de cet article intitulé « Dany Laferrière, de Port-au-Prince à l’Académie française » : « Hélène Carrère d’Encausse, en sa qualité de secrétaire perpétuel de cette vieille confrérie, avait donné le ton le 5 décembre dernier. Un an après avoir récompensé Alain Mabanckou du Grand Prix de littérature Henri Gal, entourée cette fois de Boualem Sansal et Dong Qiang, elle avait cité François Mitterrand pour mieux rappeler François Hollande à ses devoirs: « La France, disait Fernand Braudel, c’est d’abord la langue française. Si la France s’est montrée de tous temps plus ouverte que d’autres aux cultures du monde c’est qu’elle ne doutait pas de son identité, ni de sa propre culture, ni de son propre langage. Elle ne doutait pas d’elle-même.» « Dany Laferrière, ce malicieux prince de la langue française, était en somme le candidat idéal pour venir asseoir sa double-nationalité dans le fauteuil n°2: celui d’Hector Bianciotti, qui était né de parents piémontais dans la Pampa argentine ».br>Lire l’article : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20131212.OBS9394/dany-laferriere-un-haitien-a-l-academie-francaise.html HA/radio Métropole Haiti Crédit photo : Le Nouvel Observateur
Dany Laferrière, ce malicieux prince de la langue française
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