Les autorités haitiennes et les leaders des syndicats ont fait état de la fuite de nombreux enseignants vers des pays étrangers.
Si aucune statistique officielle n’est disponible la Confédération Nationale des Éducateurs Haïtiens (CNEH) dit avoir constaté l’absence de nombreux enseignants dans les salles de classe. A Martissant et Fontamarra plus de 200 établissements scolaires ont été fermés à cause de la violence des gangs.
Le ministère de l’éducation nationale est imbu du problème. Le ministre Nesmy Manigat appelle à l’adoption de mesures urgentes pour faire face à la situation. Il faudra une action concertée des enseignants, de l’État pour faire face à la crise.
Des bandits squattent ces édifices dans ces quartiers volatiles.
De nombreux enseignants ont fui vers des pays étrangers dont la République Dominicaine, le Chili ou les États Unis dans le cadre du programme humanitatian parole.
Cependant d’autres ont trouvé refuge dans leur ville natale ou une ville d’adoption pacifique.
La secrétaire générale de la CNEH, Mme Magalie Georges, a encouragé ses collègues à proposer des pistes de solution à ce problème qui peut impacter durablement sur les élèves.
LLM / radio Métropole Haïti