De nombreux petits commerçants sont décapitalisés par la crise

595

Les petits commerçants ou détaillants de produits de premières nécessités se retrouvent entre l’enclume et le marteau en raison de la cherté de la vie. Ils doivent arbitrer les hausses continuelles des prix par les grands importateurs ou producteurs et les requêtes de prix à la baisse des consommateurs.


Des gens ont refusé d’acheter le riz lors de la dernière hausse, confie une marchande. Elle soutient qu’en raison de la crise économique liée à la forte dépréciation de la gourde de nombreux clients sollicitent du crédit.
Je ne peux plus continuer à accorder du crédit, l’entreprise est pratiquement en faillite, a t-elle laissé entendre.


Les commerçants expliquent qu’ils sont obligés de répercuter la hausse des tarifs du transport en commun sur les marchandises. Les prix du transport en commun ont été multiplies par 5 dans certains circuit en raison de la pénurie de carburant.


Par ailleurs les prix des produits locaux ont subi des hausses liées au raket des gangs. Les bandits exigent des droits de passage aux commerçants qui acheminent des denrées dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.


Un autre détaillant revèle qu’en réalité des marchands sont contraints de vendre à un prix inférieur au prix d’achat certains produits périssables.

LLM / radio Métropole Haïti

Publicité