De nombreux Port-au-Princiens affamés par la crise

Les prix des produits de premières nécessités continuent de grimper dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
La capitale haïtienne est pratiquement assiégée d’une part par les barrages routiers des bandits et d’autre part par les barricades des manifestants.


Les denrées ne peuvent être acheminées dans le plus grand centre commercial du pays en raison des verrous au Nord à Canaan et au sud à Martissant.


Le marmite d’haricot noir a franchi la barre des 1 000 gourdes. Un prix totalement prohibitif pour de nombreux ouvriers et journaliers.


Un sachet d’eau qui était vendu à 1,50 gourde en début d’année est passé à 10 gourdes.
Un marchand ambulant nous a fait remarqué qu’il n’existe plus aucun produit en dessous de 25 gourdes.


Le poids du pain de 60 gourdes a diminué de moitié au cours des 4 dernières semaines de peyi lok.
Une pénurie d’eau est constatée dans plusieurs quartiers de la région métropolitaine.


Les gens concentrent toutes leurs énergies à trouver de la nourriture. Les classes moyennes se pauperisent en raison de l’arrêt des activités dans les secteurs secondaire et tertiaire.


De nombreux citoyens ont fui vers les villes de province où la nourriture est disponible.
En effet les paysans se désolent en constatant la perte de leurs produits qu’ils ne peuvent acheminer à la capitale.

LLM / Métropole Haïti

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