Le juriste Constantin Mayard Paul affirme que le gouvernement doit tenir compte des dispositions constitutionnelles en ce qui concerne le processus d’amendement de la loi mère.Selon Maître Mayard Paul la démarche de l’historien Claude Moise lui permettra de recueillir des réflexions sur de possibles amendement, précisant que le dossier de la double nationalité reste une priorité pour plusieurs secteurs. » Les discussions devraient permettre de préparer un projet qui sera soumis aux parlementaires », indique t-il rappelant que le pouvoir législatif devrait statuer sur ce projet lors de sa dernière session ordinaire. » La procédure d’amendement est claire et précise », soutient l’homme de loi qui dit ne pas comprendre le tollé enregistré autour de cette affaire.Maître Mayard Paul se prononce en faveur de la poursuite des négociations entre tous les secteurs de la vie nationale en vue de soumettre les propositions à une assemblée constituante. Interrogé sur les failles de la constitution de 1987, Constantin Mayard Paul cite l’interdiction de la double nationalité, rappelant qu’il est normal de rechercher les imperfections de la constitution. De son coté, le ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Jean Généus, affirme qu’un amendement de la constitution est nécessaire afin d’offrir plus de droits et de privilèges aux haïtiens de la diaspora. » Nous sommes en retard il faut l’admettre parce qu’aujourd’hui une centaine d’état ont déjà ont déjà accepté le principe de la double nationalité », martèle M. Généus. Pour lui le dialogue engagé par le chef de l’état doit permettre d’éviter les longues procédures prévues par la constitution de 1987. » On ne peut pas attendre 8 ans pour apporter des modifications à une constitution « , soutient –il précisant qu’elle n’est pas la Bible. Des représentants de syndicats ont été reçus au palais national hier dans le cadre des négociations sur l’amendement de la constitution.
Débat autour du projet d’amendement de la constitution
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