Débat sur la prolongation du mandat de certains sénateurs

Le journaliste Yves Marie Chanel estime que la décision d’une commission sénatoriale de réclamer une prolongation du mandat des sénateurs élus pour deux ans, peut a terme, nuire au respect des échéances constitutionnelles. » Le président Préval veut consentir un sacrifice en laissant le pouvoir le 7 février afin de favoriser le respect des échéances constitutionnelles », dit-il reconnaissant qu’une compensation financière pourrait être envisagée pour les sénateurs concernés.  » Prolonger le mandat pose un problème », avance t-il tout en admettant que la situation est compliquée.M. Chanel souligne que si le chef de l’état accepte cette proposition on entrerait dans un cycle perpétuel de prolongation de mandat parce que les prochains élus réclameraient également une prolongation. La commission justice du sénat a soumis, mercredi un document au bureau du sénat, prévoyant la prolongation de 5 mois du mandat de 10 sénateurs. Dans leurs recommandations, les membres de la commission sénatoriale ont évoqué le certificat d’élection émis par le Conseil Electoral qui stipule que les sénateurs élus en mai 2005 doivent réaliser un mandat de deux ans. De plus, les parlementaires soulignent que la constitution interdit d’écourter le mandat d’un élu. Toutefois le sénateur Anacacis Jean Hector avait indiqué que les sénateurs qui bénéficient de la résolution doivent s’engager à faire leur travail. » Ils ne pourront pas se préparer à faire des voyages à l’étranger en vue de gagner de l’argent », dit-il estimant que le dossier a peut être été abordé lors des rencontres entre le chef de l’état et le président du senat. Certains chefs de parties politiques, dont Luc Mesadieu du Mochrenha s’étaient déclarés favorable à une prorogation du mandat des sénateurs élus pour deux ans.Selon M. Mesadieu permettrait au sénat de rester fonctionnel avant la tenue des élections sénatoriales.

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