La désignation de trois nouveaux représentants du CSPJ au CEP ouvre une nouvelle étape dans la crise préélectorale. Les trois personnalités désignées lors de l’assemblée générale du CSPJ du 24 juillet 2012, Yves Benoît Jean Mary, Salnave Exantus et Patrick Metellus ont réitéré leur ferme détermination à conserver leur siège.Un porte parole du CEP a indiqué hier que les trois conseillers désignés par l’exécutif sont solidaires de leurs collègues et ont une fois de plus fait valoir leur statut de juge inamovible. Dans le même temps des acteurs politiques appellent les conseillers contestés à démissionner.L’ex conseiller électoral Rosemond Pradel exhorte les trois représentants contestés du CSPJ à se démettre arguant que l’actuel CEP n’est pas constitutionnel puisque amputé de trois membres.Selon lui ces personnalités peuvent faire un geste patriotique afin de faciliter la résolution de la crise. C’est également l’avis du sénateur Steven Benoît (Alternative). Il presse les conseillers contestés de démissionner faisant valoir que ces personnes seront bientôt » lâchées » par le chef de l’Etat.Pour M. Benoît les 6 conseillers doivent se démettre afin de permettre la création d’un nouveau CEP.Dans le même temps il soutient que la nomination des trois nouveaux représentants est nulle en raison de l’implication du président du CSPJ, Arnel Alexis Joseph, dans la procédure.Le Sénat exige la démission de M. Alexis qui avait déjà atteint l’âge de la retraite au moment de sa nomination. Cependant le président de la Fédération de barreaux d’Haïti (FBH), Carlos Hercule rejette cet argumentaire.Il soutient que les actes et les arrêts de M. Arnel Alexis Joseph sont valides tant qu’il n’a pas été destitué par la haute cour de justice. Le juriste assure qu’il n’y aura pas une nouvelle reprise de la procédure de désignation en cas de démission de M. Alexis Joseph. LLM / radio Métropole Haïti
Des acteurs politiques appellent les conseillers contestés à démissionner
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