Les avis des acteurs politiques sont partagés après la désignation de 3 représentants du CSPJ

La désignation de trois nouvelles personnalités par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) est saluée par des chefs de file de partis politiques qui toutefois font valoir que cette décision ne permettra pas de résoudre la crise préélectorale. Le chef de file du Respect, Charles Henry Baker, croit que la désignation de trois nouveaux membres non contestés constitue un pas dans la bonne direction.Cependant il réclame la démission du président du CSPJ, Arnel Alexis Joseph qui a aurait été nommé de manière irrégulière à la présidence de la Cour de Cassation. Cet avis est partagé par le vice président du Sénat, Andrice Riché (OPL) pour qui ces nominations ne changent pas la donne.Il préconise la tenue d’une conférence nationale afin de définir les modalités de formation d’un conseil électoral. Le sénateur Francisco Delacruz ne croit pas que ces nominations permettront de rétablir la crédibilité du CSPJ.Il indique que les membres du CSPJ ont accepté de reprendre le processus en raison des pressions des représentants de la communauté internationale. Interrogé sur la polémique autour de la démission des conseillers en fonction, M. Delacruz est assuré que le gouvernement trouvera une entente avec ces trois personnalités afin qu’elles libèrent leurs sièges. De son coté, le député Abel Descolines, un des chef de file du bloc majoritaire a la chambre basse, salue la décision du CSPJ.Il préconise le dialogue avec les conseillers en fonction afin de trouver un accord indispensable pour sortir de la crise. Selon M. Descolines, le chef de l’Etat en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions doit jouer un rôle de premier plan dans le dénouement de la crise. LLM / radio Métropole Haïti

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