Le président de la commission nationale de désarmement de démantèlement et de réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, réclame des preuves en ce qui a trait à l’implication de certains membres du programme DDR aux récents actes de violence dans la région métropolitaine.Des responsables d’organisation de défense des droits humains affirment que des bandits ayant intégré le programme DDR sont impliqués dans l’enlèvement et l’assassinat du publiciste François Latour. » Je suis sûr que la police pourra appréhender les individus responsable de l’assassinat de François Latour, je n’ai aucun état d’âme à ce sujet « , ajoute t-il. Le président de la commission de désarmement assure que le programme ne garantit pas l’immunité pour les participants, et confirme que certains cas de retour à la criminalité ont été enregistrés. » Des participants au programme qui avaient abandonné l’option que nous leur avons offerte, ont été tués lors d’affrontements et d’autres ont été appréhendés « , déclare M. Fils Aimé pour qui le pourcentage d’abandon est très faible.Interrogé sur le contrôle des activités des membres du programme, le président de la CNDDR soutient qu’il est impossible de contrôler à 100 % un individus, précisant que ces gens ont signé un contrat de bonne volonté.Tout en indiquant que ceux qui utilisent le programme comme une couverture tôt ou tard auront à regretter leur choix, M. Fils Aimé réclame des informations précises de la part des organisations de défense des droits humains sur ce dossier.
Des bandits ayant intégré le DDR seraient impliqués dans des crimes
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