Le secrétaire d’état à la sécurité publique, Luc Eucher Joseph, annonce de nouvelles dispositions en vue de combattre le trafic de stupéfiants dans le pays.Il reconnaît qu’en raison de la faiblesse des institutions nationales, les cartels de drogue utilise Haïti comme pays de transit.Nous voulons lancer une série de coopération avec l’Office Nationale de l’Aviation Civile (Ofnac) afin d’identifier les sites servant de piste d’atterrissage pour les petits avions qui réalisent de opérations de largage de drogue dans des régions reculées du pays martele t-il.Nous devons savoir sur quelles propriétés ces pistes ont été construites et si les propriétaires disposent d’une autorisation pour ces installations ajoute t-il. » Nous avons 1 500 kilomètres de côtes et une frontière de 300 kilomètres avec la république Dominicaine qui ne sont pas protégées », regrette le secrétaire d’état estimant que les trafiquants de drogue tirent profit de cette situation.Il faut que le secteur privé s’implique dans la lutte contre ce fléau souligne M Joseph qui informe que des personnes » ayant pignon sur rue » et des policiers sont impliqués dans le trafic des stupéfiants.Tout en estimant qua la consommation de drogue est faible en Haïti, M. Eucher assure que le gouvernement entend tout mettre en œuvre pour combattre le trafic de la drogue qui empêche la relance de l’économie du pays.Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, le secrétaire d’état a indiqué qu’une investigation approfondie est réalisée suite à la saisie de plus de 400 kilos de cocaïne à Léogane jeudi dernier.Il indique que les plaques d’immatriculation des véhicules transportant les stupéfiants appartiennent aux ministères des Travaux Publiques et du plan précisant qu’on n’a pas pu identifier le propriétaire de la plaque » officiel 0669″.Le secrétaire d’état soutient que de nombreuses plaques d’immatriculation service de l’état et Officiel ont été volées alors que d’autres ont été distribuées par le palais national il y a 4 ans. » Il y a des gens qui appliquent des plaques officiel sur des véhicules alors qu’elles ne sont pas enregistrées « , indique t-il précisant que les recherches se poursuivent pour identifier le propriétaire de la plaque.Pour lui la PNH, la DGI et la Oavct ont des responsabilités dans la distribution des nouvelles plaques afin de rétablir l’ordre dans cette situation.Tout en reconnaissant que des criminels utilisent des plaques d’immatriculation officiel, M. Joseph appelle les hauts fonctionnaires du gouvernement a répondre aux questions des policiers afin de resserrer l’étau sur les bandits.
Le gouvernement renforce son dispositif pour mieux lutter contre le trafic de la drogue
Publicité