Des congressmen américains condamnent les menaces des OP

Dans une note conjointe publiée le mercredi 10 janvier les présidents de la Commission des Affaires Etrangères et de la Commission d’Intelligence à la Chambre des Représentants ont qualifié d’innaceptables ces menaces contre des responsables politiques et membres de l’Eglise Catholique et de la Société Civile. « La publication de cette longue liste de personnes à exécuter est une preuve suffisante pour prendre au sérieux la situation en Haïti» écrivent les congressmen républicains. Selon Peter Goss et Benjamen Gilman, les membres d’OP de Saint-Jean Bosco ont clairement fait comprendre aux haïtiens qu’ils s’expriment en faveur de M Jean Bertrand Aristide. Les parlementaires américains déplorent le silence du président élu du 26 novembre Jean Bertrand Aristide autour de ces menaces proférées par ses partisans contre des personnes qui feraient partie d’un futur gouvernement de salut public en dépit des promesses qu’il a faites au président sortant américain Bill Clinton. Peter Goss et Benjamen Gilman rappellent que la liberté d’expression et de réunion sont garantie par la constitution haïtienne de 1987. « Des journalistes haïtiens, des dirigeants de l’Opposition, des responsables religieux et des membres de la Société Civile ont courageusement travaillé pour exercer pacifiquement leurs droits. Ils mérite notre support » soulignent les congresmen américains Peter Goss et Benjamen Gilman. Le gouvernement d’Haïti et la Police Nationale ont la responsabilité de protéger ces libertés fondamentales indiquent les parlementaires. La responsabilité de prévenir ces violences qui représente une menace repose entièrement sur les épaules du président René Préval et de Jean Bertrand Aristide ont affirmé Goss et Gilman.

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