Des crises récurrentes peuvent être fatales au conseil

   
Un plan B aurait été concocté en cas d’échec du conseil présidentiel de transition, révèle le coordonnateur du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). M. Pierre Espérance refuse de dévoiler les contours de ce plan B qui serait l’oeuvre de la communauté internationale et de la diaspora.
L’objectif est d’empêcher un échec de la mission multinationale en cas de dysfonctionnement permanent du conseil présidentiel.
Le conseil, confronté à des conflits internes, ne serait pas en mesure d’être un vrai interlocuteur pour la communauté internationale. La mission multinationale sous commandement kenyan devra être déployée vers la fin Mai.
M. Espérance est très critique vis à vis du conseil en général et des membres du groupe majoritaire en particulier. Il accuse les 4 secteurs de ce groupe d’être les auteurs des dysfonctionnements à l’origine de la grave crise sécuritaire actuelle. Pour lui les gouvernements de ces secteurs ont favorisé la corruption et la prolifération des gangs.
M. Espérance croit que les conseillers présidents ont résolu un problème en votant en faveur de la Présidence tournante du conseil.
Le défenseur des droits humains s’indigne que les 4 secteurs, Pitit Dessalines, 21 décembre, collectif 30 janvier et EDE / RED veulent s’accaparer de la totalité du pouvoir durant la période de transition.

LLM / radio Métropole Haïti

Publicité