La relance de la production nationale est identifiée comme l’objectif prioritaire par de nombreux spécialistes pour les agriculteurs du Nord-Est, qui avaient entrepris la réalisation d’un canal sur la rivière Massacre. Cependant, trois mois plus tard, peu de nouveaux investissements dans le secteur agricole ont été enregistrés.
Des entrepreneurs et des économistes soulignent le manque de soutien de l’État pour faciliter l’achat de semences, d’engrais et l’accès au crédit.
Malgré cela, des jeunes entrepreneurs ont lancé des initiatives visant à atteindre la souveraineté alimentaire. Un groupe de 25 jeunes entrepreneurs a créé une organisation qui apporte un soutien à plus de 100 agriculteurs du Nord-Ouest. Cependant, les 400 millions de gourdes disponibles sont jugés insuffisants pour réaliser des projets d’envergure dans le secteur agricole.
La crise frontalière a entraîné une hausse vertigineuse des prix des produits. À Saint-Louis du Nord, les prix de certains produits en provenance de la capitale ont été multipliés par trois. Les spécialistes expliquent qu’il est nécessaire de trouver de nouveaux partenaires commerciaux tout en intensifiant les cultures sur l’ensemble du territoire.
LLM / Radio Métropole Haïti