Des journalistes réclament la fin de la crise politique

Des journalistes encouragent le chef de l’Etat à mettre tout en oeuvre pour faciliter une sortie de crise sans délai. Intervenant lors d’une rencontre avec le président Jean Betrand Aristide, des membres de la presse ont fait ressortir la gravité de la situation à travers les différents secteurs d’activités du pays. Les journalistes haïtiens ont appelé le président de la République à se dépasser pour sortir le pays de l’impasse. « C’est la crise politique qui nous divise, c’est la crise politique qui détériore notre situation économique. Une résolution de la crise est indispensable pour faire taire la division qui nous empêche d’avancer sur le chemin de la démocratie » a notamment déclaré Ives Marie Chanel représentant de Inter Press Service (IPS) et de Reporters Sans Frontières (RSF) . M. Chanel a invité le président Aristide à se dépasser pour résoudre la crise . Pour sa part, Fritz Valesco de Télé Haïti appelle les acteurs politiques à résoudre définitivement la crise politique qui ronge la société . Il a appelé les haïtiens à se serrer les coudes pour refaire l’image du pays. Jean Bertrand Aristide se dit prêt à rencontrer l’opposition pour mettre un terme à la crise. Le Chef de l’Etat affirme avoir tout mis en place pour promouvoir le dialogue avec l’Opposition en vue de la conclusion d’un accord. Le président haïtien promet de maintenir le cap sur le dialogue pour tirer le pays de cette situation de crise. « Je suis prêt à rencontrer les membres de l’Opposition, je suis prêt à faire tout ce qui est possible pour sortir le pays de l’impasse » a déclaré le président Aristide . L’Organisation des Etats Américains (OEA) qui joue le rôle de médiateur dans la crise haitienne depuis vingt (20) mois tient une importante réunion ce mardi 8 janvier 2002 à Washington . L’OEA va évaluer sa stratégie en Haiti à un moment où le climat politique s’est alourdi suite aux évènements du 17 décembre 2001 caractérisés par une attaque du Palais National par des inconnus armés et l’incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par les proches du pouvoir.