Plusieurs acteurs politiques pressent le chef d’Etat de d’adopter des dispositions en vue de l’organisation des élections sénatoriales. Les mandats de dix sénateurs élus en 2006 dont Joseph Lambert, Kelly Bastien, Anacacis Jean Hector, Michel Clerié, Maxime Roumer, Youri Latortue, Edmonde Supplice Beauzile, Nennel Cassy et Yvon Buissereth arriveront à terme le 8 mai 2012. Victor Benoît, membre du directoire de la Fusion des sociaux-démocrates, appelle le président Martelly à engager le dialogue avec les dirigeants de partis politiques en vue de créer un nouveau Conseil Electoral Provisoire.Il estime qu’il y a aujourd’hui une imprécision sur la volonté du gouvernement. Le nouveau CEP, constitué avec les représentants des divers secteurs de la société, devrait être doté d’une nouvelle loi électorale. Cet avis est partagé par le chef de file de AAA, Youri Latortue. Il rappelle qu’une commission sénatoriale avait réclamé des poursuites judiciaires contre le président de l’actuel CEP, Gaillot Dorsinvil, pour son implication dans des fraudes électorales.Youri Latortue qui briguera un nouveau mandat dans l’Artibonite soutient qu’il faut éviter la répétition des fraudes et erreurs enregistrées en 2010. De son coté, le sénateur William Jeanty, leader du parti Konba, espère que les élections auront lieu dans un délai raisonnable.Il appuie l’idée de formation d’un CEP de consensus avec les acteurs impliqués dans le processus électoral. Selon l’ingénieur Jeanty, une modification de la loi électorale est indispensable pour éviter l’introduction de l’argent sale dans la campagne électorale.Dans le même temps il préconise la tenue des joutes à la dimension du Trésor public pour éviter toute ingérence de la communauté internationale. LLM / radio Métropole Haïti
Des leaders politiques souhaitent la formation d’un nouveau CEP avant les sénatoriales
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