Des organisations de défense des droits humains consternées après la mort de Sonia Pierre

Des responsables d’organisations haïtiennes de défense de droits humains, expriment leur consternation suite à l’annonce de la nouvelle de la mort de Sonia Pierre survenue dimanche en république Dominicaine. Tout en souhaitant l’ouverture d’une enquête profonde sur les circonstances entourant la mort de la militante, Les responsables de ces derniers souhaitent que l’idéale prônée par Sonia Pierre en ce qui a trait aux respects des droits humains, ne soit par morte avec elle. « C’est une grande perte », a déclaré, Athonal Mortimé secrétaire exécutif de la plateforme des organisations haïtiennes de défenses des droits humains. Les responsable de programme au Groupe d’appui aux refugiés et rapatriés (GARR) considèrent la disparition de Sonia Pierre comme un coup dur pour les haïtiens vivants en République dominicaine. Née en 1963, dans un batey au Nord de la République Dominicaine, d’une mère haïtienne, la militante a consacré toute sa vie à défendre la cause des descendantes et descendants d’Haïtiens, à qui l’administration politique refuse de reconnaître la nationalité dominicaine. Sonia Pierre a fait partie des dix femmes récompensées à travers le monde pour leur « courage et leur leadership exceptionnel ». Le gouvernement américain lui avait décerné le 1er mars 2010 le Prix du Courage féminin. EJ/Radio Métropole Haïti

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