Des mercenaires sud-africains chercheraient à entrer en Haïti pour provoquer une situation de violence, selon News 24

Les informations relatives à la participation de mercenaires sud-africains dans les mouvements de destabilisation en Haïti tendent à se confirmer suite à un article publié par « News 24 », à Prétoria. L’article révèle qu’un email envoyé à la Ligue des forces spéciales sud-africaines mentionne que des anciens policiers membres de cette dernière se mettent apparemment en position pour intervenir dans un « petit et controversé pays des Caraïbes ». Le message officiel de la Ligue dit condamner fermement toute activité de mercenaires dans ce pays caraïbéen. « Ceux qui sont concernés doivent renoncer à leur plan macabre quelque soit les promesses faites », a écrit la Ligue. « Le coup siflet est entendu, c’est la fin du match, sortez et restez à l’écart », tel est l’avertissement transmis aux membres des forces spéciales sud-africaines. Cet avertissement pourrait confirmer des informations publiées récemment dans la presse haïtienne sur l’implication de mercenaires sud-africains dans les actes de violence à la capitale. Ces informations avaient révélé qu’un groupe de 10 à 15 sud-africains chercheraient à entrer en Haïti avec de faux visas par la République Dominicaine pour provoquer une situation de violence dans le pays à l’occasion des élections. Ces révélations avaient également fait mention de la participation présumée d’une compagnie qui avait fourni des agents de sécurité à l’ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide dans le recrutement des mercenaires. Les noms de certains de ces mercenaires avaient été mentionnés dans la presse dont Garcia Rivas, Duplace Limburt, Trudy, Lowe, Aunel Hunter, Farrer et Joseph. Les autorités dominicaines avaient promis d’enquêter sur la présence éventuelle de ces mercenaires sud-africains sur leur territoire.