Des parlementaires soutiennent le maintien en détention de Judy Roy

Des parlementaires Lavalas appuient la décision du Pouvoir de procéder à l’arrestation de la militante de l’Opposition, Judy C. Roy. En tête, le député de la troisième circonscription de Port-au-Prince, Simson Libérus. Ce dernier soutient que Madame Roy n’est pas étrangère à certains actes de destabilisation. Alors que le gouvernement n’a toujours pas indiqué les raisons de cette arrestation, d’ailleurs le ministre de la justice Calixte Delatour révèle qu’il ignorait l’interpellation, le député contesté Simson Liberus justifie la décision du pouvoir de mettre derriere les barreaux la responsable de « Force de Protection Citoyenne ». M. Libérus a le souvenir d’une scène déroulée à Martissant,il n’y a pas longtemps,où des partisans de Mme Roy avaient été appréhendés au moment où ils s’apprêtaient à mettre le feu à une station à essence . Compte tenu des faits, au Parlement, rien ne joue en faveur de Madame Roy, malmenée à l’Académie de Police, torturée dans sa cellule au commissariat de Delmas 33,selon les rapports des organisations de défense des droits de l’homme. Mais en tant qu’ humain, Simson Libérus se rappelle de la nécessité pour les autorités en place de respecter les principes fondamentaux. A ce niveau , le député de la 3ème circonscription de Port-au-Prince n’est pas le seul. Louis Jeune Jean Accluche , député de Dame Marie,a aussi des soucis en ce qui a trait aux bastonnades infligées à la militante de l’opposition pendant son séjour au commissariat de Delmas 33. Le parlementaire dit dénoter une velléité de la part du pouvoir de mettre hors d’état de nuire tout opposant déclaré ou non à Lavalas. Elu aux élections contestées de mai 2000 sous la bannière de l’OPL, Louis Jeune Jean Accluche se dit révolté face au climat qui prévaut en Haiti actuellement. Pour avoir été témoin de la chute de toutes sortes de régime en Hati, M. Accluche prend le temps d’inviter les lavalassiens à faire montre de sagesse en leur rappelant qu’un jour ils ne seront pas au Pouvoir. Judy C. Roy,militante politique de l’Opposition,aurait été insultée, humiliée, tabassée à Delmas 33 dans une chambrette du comissariat de police baptisée Fort Dimanche. Des heures d’enfer pour la responsable de « REPARE’ N » en attendant d’être fixée sur son sort.