La Chambre de Commerce Américaine en Haiti (AMCHAM) appelle le régime Lavalas à entamer un dialogue ouvert sur le contrat social élaboré par le Groupe des 184 organisations de la Société Civile. Dans une note publiée le mardi 22 juillet 2003 , la AMCHAM se déclare indignée face aux évènements de Cité Soleil qu’elle qualifie d’inacceptables. La AMCHAM précise que la Police et la Justice ne peuvent être au service d’un camp politique tout en rappelant que la Constitution accorde à chacun le droit d’exprimer librement ses pensées sans crainte de mesures de rétorsion d’aucune sorte. La Chambre de Commerce Américaine en Haiti encourage les differents secteurs de la vie nationale à promouvoir l’émergence d’un véritable débat démocratique. Ainsi, la AMCHAM demande au Président Jean Bertrand Aristide d’avancer dans le sens de la Résolution 822 et de garantir l’ordre et la sécurité publique. La AMCHAM invite le gouvernement Lavalas à tenir compte du contrat social , un document qu’elle présente comme conforme aux normes géopolitiques modernes. La Chambre de Commerce Américaine en Haiti estime que le contrat social pourra être amelioré par la suite et servir à recréer l’unité et l’espoir dans notre société . Dans cette note, la AMCHAM demande à l’Opposition et à la Société Civile « d’éviter des situations qui peuvent résulter en de nouveaux conflits et aussi de faire preuve de flexibilité et d’ouverture à toute proposition raisonnable de sortie de crise ». La AMCHAM dit souhaiter une solution haitienne de la crise politique. « L’Heure est à l’unité et non à la discorde et à la polarisation . Les épreuves de force d’un côté comme de l’autre n’ont rien de patriotique et n’engendreront que la misère et le désespoir de toute la population », écrit la Chambre de Commerce Américaine en Haiti.
La AMCHAM condamne les violences de Cité Soleil et exhorte à la sagesse des parties impliquées dans la crise
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