Des chefs de file de partis politiques et des parlementaires critiquent le vote négatif de la chambre basse à la désignation de Robert Manuel au poste de premier ministre.Le porte parole de la Fusion des Sociaux- démocrates, Micha Gaillard, estime que par ce vote les députés contribuent au blocage politico-économique du pays.En dépit de tout il croit qu’il faut respecter les prérogatives des élus.Le député Dort Jean Pressoir (LAA) soutient que les députés ont sacrifié Robert Manuel.Il fait remarquer que nombre d’élus n’avaient pas respecté les prescrits constitutionnels relatifs à la résidence pendant 2 ans dans la circonscription avant les élections de 2006. » De retour d’exil ils avaient bénéficié des dispositions spéciales du décret électoral », rappelle t-il .Le député Jonas Coffi, n’a pas non plus sa langue dans sa poche, il dénonce des parlementaires, qu’il qualifie d’anciens faux policiers, et le premier ministre démissionnaire d’être les investigateurs d’un complot contre la nation. » Des fausses subventions ont été accordées pour encourager des élus à prendre part à ce complot « , lance t-il.L’économiste Kesner Pharel soutient que le rejet de la candidature de Robert Manuel renforcera l’incertitude politique, entraînant des conséquences néfastes sur les conditions de vies de la population.Entre autres conséquences de l’instabilité politique, M. Pharel cite le report de la conférence des bailleurs de fonds et le report de la ratification du budget rectificatif.A trois mois de la fin de l’exercice fiscale Kesner Pharel craint que la crise politique ne menace sérieusement la prochaine année fiscale.Autre coïncidence drôle à propos de ce nombre, le président de la commission spéciale chargée d’analyser les dossiers de M. Manuel se nomme Gasner Douze.
Des personnalités critiquent les parlementaires ayant rejeté le choix de Robert Manuel
Publicité