Des résidents de Thomassin affichent une ferme détermination à empêcher un éventuel retour des bandits.

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A man carries a sign that reads in Creole "Down with insecurity," during a protest against increasing violence in Port-au-Prince, Haiti, Tuesday, March 29, 2022. The protest coincides with the 35th anniversary of Haiti’s 1987 Constitution and follows other protests and strikes in recent weeks in the middle of a spike in gang-related kidnappings. (AP Photo/Odelyn Joseph)

Les bandits de Ti Makak anéantis

Les résidents des quartiers populeux de la région métropolitaine affichent une ferme détermination à anéantir les gangs armés. Le démantèlement du gang de Ti Makak témoigne de la collaboration entre les forces de l’ordre et les citoyens.


C’est un mariage entre la population et la police, a laissé entendre le chef de la police, Frantz Elbe, évoquant la synergie entre les citoyens en colère et les policiers.
Les bandits du gang de Ti Makak n’ont point de refuge.
Hier 5 d’entre eux ont été lynchés dans le bidonville de Jalousie, a Pétion ville.


Repérés par des résidents de la zone ils ont été capturés et tués. Un sixième membre du groupe, une jeune femme, a été remise aux forces de l’ordre.


Les bandits en fuite ont été trahis par leur comportement. Ils se faisaient passer pour des marchands ambulants d’eau potable.
L’alerte contre ces bandits avait été donnée en début de semaine par les habitants de Thomassin.
Ils avaient également alerté sur la fuite d’un autre groupe du gang vers les mornes de Martissant et Fontamarra.


Les résidants de Laboule et de Thomassin affichent une ferme détermination à empêcher un éventuel retour des bandits.
Ils appellent les résidents ayant fui la zone à revenir dans leurs demeures.

LLM / radio Métropole Haïti

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