La revue de portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale (BM) en Haïti avait pour objectif d’identifier les principales contraintes à leur mise en œuvre efficace, afin d’y apporter les corrections nécessaires. Les résultats seraient « assez encourageants ». C’est du moins la conclusion à laquelle sont parvenus les participants à l’atelier organisé en ce début d’année fiscale par le gouvernement haïtien et la Banque mondiale (BM) sur la revue de portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale en Haïti à hauteur de 640 millions de dollars américains. Pour Mme Mary Barton-Dock, l’envoyée spéciale de la Banque Mondiale en Haïti, « c’est assez encourageant », la façon dont avancent les programmes financés en Haïti, bien qu’il y ait toujours « moyen d’aller plus vite afin d’avoir des résultats plus intéressants ». « Les secteurs de la santé, de l’éducation, de la protection sociale et du logement, notamment, sont les secteurs pour lesquels nous commençons à avoir des résultats assez intéressants, » a déclaré Mary Barton-Dock qui promet que la BM fera mieux à l’avenir. Les domaines pour lesquels « l’on devrait redoubler d’efforts » sont le secteur agricole et l’infrastructure notamment dans la rénovation des ponts et des routes. .Une évaluation qui, évidemment, a rempli d’aise le ministre de l’Économie et des Finances, Wilson Laleau, qui a exprimé la satisfaction du gouvernement haïtien pour le niveau de collaboration atteint avec la Banque mondiale. « C’aurait été encore plus appréciable si l’appui budgétaire de cette année avait été décaissé avec moins de retard », a relevé le ministre Laleau qui propose, pour les années à venir, un appui budgétaire décaissé en fonction d’un calendrier mieux synchronisé avec le calendrier budgétaire du pays. « De cette façon, les projets seront réalisés dans les délais impartis par le gouvernement, sans perturbation aucune du processus de stabilisation politique et social du pays », devait-il souligner. Dorénavant, les parties prenantes de la mise en œuvre des projets s’engageront sur un ensemble d’indicateurs en déclinaison avec un calendrier d’exécution pour lequel fonctionnera un mécanisme de décaissement des ressources financières relatif à chaque projet. Le représentant de la société civile, le professeur Rony Desroches, a pour sa part plaidé pour l’aménagement d’un espace facilitant l’exercice d’un droit de suivi et d’évaluation des activités. HA/Radio Métropole Haiti
Des « résultats encourageants » dans la mise en œuvre des projets financés par la Banque Mondiale en Haïti
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