Des sénateurs conditionnent leur participation aux travaux de l’Assemblée

Le président du Sénat contesté se montre prudent face aux exigences de ses collègues Prince Pierre Sonson, Gérald Gilles et Lans Clonès pour reprendre siège au grand Corps. Ces parlementaires réclament un remaniement au sein du service de sécurité du Parlement après avoir été agressés par des membres d’OP suite à la séance du jeudi 31 janvier 2002 sur la levée de l’immunité du sénateur Dany Toussaint. Le président Yvon Neptune demande aussi des explications sur ce comportement mais ménage la chèvre et le chou. La réponse du président du Sénat de la République est pour le moins mitigée en ce qui a trait au renforcement des mesures sécuritaires dans l’environnement du Palais législatif. Tout d’abord, M. Neptune fait savoir que cette question ne concerne pas uniquement le bureau du Sénat. De plus, il faut surtout la collaboration des concernés jugée essentielle par M. Neptune si réellement les parlementaires s’estiment en situation difficile, si réellement leur sécurité est menacée. Collaboration et encore collaboration, le président du Sénat met l’emphase sur ce point qu’il juge primordial compte tenu de l’intransigeance de plus d’un à obtempérer à des mesures disciplinaires ou autres adoptées par le bureau dans des circonstances particulières. Yvon Neptune se plaint du fait que des agents de sécurité munis d’armes de gros calibre aient profané l’enceinte du Grand Corps, le jeudi 31 janvier dernier, et ce, malgré son opposition . Une semaine plus tard, le président du Grand Corps demande des comptes. Toutefois, M. Neptune , dans son appréciation des faits, ne partage pas sur toute la ligne les exigences des « mousquetaires » Louis Gérald Gilles, Prince Sonson Pierre et Lans Clonès qui conditionnent leur retour au Grand Corps à un remaniement de la sécurité. “Sécurité ce concept restera un idéal à atteindre quoiqu’on dise, quoiqu’on en fasse, au coeur des inquiétudes que provoquent les circonstances de la vie” déclare Yvon Neptune.

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