Des sénateurs optimistes sur la recherche d’une solution à la crise

La nouvelle rencontre de ce mardi entre le président Michel Martelly et les sénateurs pourrait représenter une première étape vers la résolution de la crise née de la formation du Conseil Electoral Permanent (CEP).Le vice président du Sénat, Andrice Riché, croit que le chef de l’Etat pourrait accepter sa proposition de formation d’un Conseil Electoral conjoncturel. Le sénateur de l’OPL préconise que les trois postes du législatif au CEP soient comblés par les leaders des organisations de la société civile.Ce conseil aurait la responsabilité d’organiser uniquement les élections sénatoriales, laisse entendre M. Riché qui envisage la reprise du processus de formation du CEP. Cependant le président de la chambre basse, Levaillant Louis Jeune, affiche un certain pessimisme. Il croit que le président Martelly ne fera aucune concession aux parlementaires. Levaillant Louis Jeune, qui n’a participé à aucune des rencontres organisées par le locataire du Palais National, souligne que ces séances de travail n’aboutiront à rien. Selon le président de la chambre des députés en cas d’incapacité des acteurs haïtiens à trouver une solution de consensus, la communauté internationale imposera son agenda pour le pays. Cette préoccupation est partagée par le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, qui souhaite qu’un consensus puisse être dégagé avant le 15 septembre 2012.Exhortant tous ses collègues à participer aux négociations avec l’exécutif, M. Desras se montre plutôt optimiste.Il s’attend à ce que les parties fassent des concessions en vue de favoriser la réalisation des élections avant la fin de cette année. LLM / radio Métropole Haïti

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