Désaccords sur l’interpellation du Premier Ministre

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Les députés sont divisés sur la légalité et l’opportunité de l’interpellation du Premier Ministre, Jack Guy Lafontant.La date de l’interpellation doit être décidée par la conférence des présidents des commissions permanentes et de blocs politiques, a indiqué le président de la chambre basse, Gary Bodeau. Selon les règlements intérieurs c’est cette instance qui est chargée de proposer les menus des séances plénières.L’interpellation est légale, a dit M. Bodeau assurant qu’il suivra la procédure prévue en la matière. L’interpellation du Premier Ministre par un groupe de 16 députés intervient alors que les parlementaires s’apprêtent à boucler la première session ordinaire de cette année législative. Les députés partiront en vacance le lundi 14 mai 2018. La conférence des président dominée par le bloc majorité relativement hostile à l’interpellation. Le Premier Secrétaire de la chambre des députés, Jean Willere Jean, s’oppose à l’interpellation arguant que la procédure n’a pas été respectée.Il soutient que les députés interpellateurs doivent selon les règlements intérieurs soumettre la motion d’interpellation lors d’une séance plénière. De plus il précise que la seule autre option pour une interpellation est la transformation, séance tenante, d’une convocation en interpellation. Pour le député Jean la conférence des présidents devraient statuer sur la date de la séance d’interpellation après le dépôt de l’interpellation en séance plénière. Tel n’est pas l’avis des 16 députés interpellateurs.Ils pressent le bureau à fixer la séance au cours de la dernière semaine de travail de la première session ordinaire de l’année législative. LLM / radio Métropole Haïti

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