Les ouvriers réclament un salaire minimum de 1 000 gourdes

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Les dirigeants des syndicats envisagent de relancer la mobilisation pour l’ajustement du salaire minimum.En marge des activités marquant la fête de l’agriculture et du travail, des responsables de plusieurs syndicats et des ouvriers de la sous traitance ont réalisé une manifestation pacifique pour réclamer de meilleures conditions de travail et un salaire minimum de 1 000 gourdes. La marche a été lancée devant les locaux de la Société Nationale du Parc Industriel (Sonapi) et a abouti au champ de Mars. L’ajustement du salaire minimum à 1 000 gourdes est indispensable pour que les ouvriers puissent subvenir aux besoins élémentaires, a fait valoir un dirigeant de syndicat rappelant la cherté de la vie.Il soutient qu’un ouvrier ne saurait avoir accès au minimum avec 350 gourdes. Ce salaire est insignifiant, lance un autre ouvrier qui dénonce le laxisme du gouvernement.Les syndicats condamnent les membres du Conseil Supérieur des Salaires (CSS) qui refusent de prendre en compte les revendications des ouvriers. Les conseillers du CSS n’ont jamais pris en compte les indicateurs macro économiques dans la fixation du salaire minimum, explique t-ilDe plus ces ouvriers critiquent le chef de l’état haïtien, Jovenel Moïse, qu’ils accusent d’être les défenseurs des patrons.La mobilisation des ouvriers pourraient être relancée dans les prochains jours si aucune disposition n’est adoptée pour un ajustement du salaire minimum, préviennent des dirigeants de syndicats. Des ouvriers condamnent les responsables de l’ONA qu’ils accusent de mauvaise utilisation des cotisations des ouvriers.Ces fonds sont accordés en prêts à des taux préférentiels à des parlementaires, ont ils laissé entendre. Les syndicats réclament également un plan de protection sociale en faveur des travailleurs, la réintégration des ouvriers révoqués et la relance du dialogue sur la réforme du code du travail. LLM / radio Métropole Haïti

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