L’un des responsables de la Fusion des Sociaux-démocrates, Antony Barbier, estime que la réforme de la constitution réclamée par le chef de l’état n’est pas une priorité pour la nation.La misère et l’absence d’infrastructures sont les vrais priorités de la nation affirme M. Barbier qui souligne qu’aucun grand chantier de travaux publics n’a été ouvert à travers le pays. » 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars US », dit-il tout en faisant remarquer que la crise énergétique s’est aggravée depuis l’arrivée au pouvoir de ce gouvernement. Interrogé sur les conséquences du lancement d’un processus de réforme constitutionnelle, Antony Barbier dit espérer que le chef de l’état changera d’avis afin de respecter la constitution. » La société civile et les partis politiques doivent engager un débat sur la réforme de la constitution afin que la 48 eme législature puisse engager le processus constitutionnel », ajoute t-il. » J’espère que le chef de l’état se ravisera et tiendra compte des arguments des secteurs organisés de la vie nationale », précise M. Barbier.De son coté, le maire de Jacmel, Edwin Zeny, révèle que le chef de l’état a eu des discussions avec les maires sur le dossier de la réforme de la constitution. M. Zeny souhaite des modifications de la loi mère, notamment en ce qui a trait à la composition des conseils municipaux.Selon lui, la formule d’un maire avec deux assesseurs élus entraîne souvent des conflits dans la gestions des affaires de la municipalité. » La constitution ralentie le fonctionnement des collectivités, 90 des 164 maires sont en conflit avec leur assesseurs « , ajoute t-il. Toutefois Edwin Zeny estime que les modifications doivent refléter les positions de tous les secteurs de la société. » Il faut trouver un consensus pour modifier la constitution de manière urgente », dit-il expliquant que les élus doivent faire face à divers types de contraintes.
Discussions sur le lancement du processus de réforme constitutionnelle
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