Lors d’une intervention devant les 15 membres du conseil de sécurité de l’ONU, Edmond Mulet a déclaré que « le défi à relever est clair.Si on ne résout pas le problème de l’impunité, il n’y aura pas de futur pour Haïti ». Le Représentant Spécial du secrétaire général de l’ONU souligne la nécessité de rétablir la justice et l’état de droit en Haïti, « éléments indispensables au rétablissement de la sécurité dans le pays ».Les représentants des 15 pays membres du conseil de sécurité ont entendu le dernier rapport sur Haïti du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, suivi d’un exposé de son représentant spécial, Edmond Mulet, également chef civil de la Mission des Nations pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH). » Dans le nouveau mandat l’accent sera mis sur la construction d’un état de droit qui passe par un système judiciaire non politisé, indépendant et professionnel », affirme le chef de la mission de l’ONU.Le diplomate guatémaltèque estime que la communauté internationale doit tirer les leçons de ses échecs antérieurs en Haïti et œuvrer à la mise en place d’institutions solides dans le pays.Edmond Mulet révèle que la Minustah de concert avec le ministère de la Justice est en train de préparer le plan de réforme du système judiciaire haïtien qui sera soumis au gouvernement à la fin du mois d’août. Le chef de la Minustah appelle tous les secteurs de la vie nationale à s’engager dans les efforts pour combattre la corruption, la contrebande, le trafic de la drogue et l’impunité.Le Représentant Spécial du secrétaire général de l’ONU qui reconnaît l’échec du programme de désarmement de la Minustah croit qu’il faut revoir le plan DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion).Edmond Mulet estime que le gouvernement et la Minustah doivent assumer leurs responsabilités face aux violences des gangs armés qui déstabilisent le pays.
Edmond Mulet affirme que l’impunité est l’une de ses préoccupations
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