Le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, salue la concertation entre les 18 maires des communes frontalières visant à favoriser la réalisation de projets de développement dans la région.Tout en renouvelant sa détermination à œuvrer en faveur de la décentralisation, M. Bien Aimé souhaite que tous les secteurs y compris le secteur universitaire s’applique à créer un modèle de décentralisation pour Haïti. Dans son discours dans le cadre du colloque sur le développement de la région frontalière, le ministre de l’intérieur a annoncé des interventions d’urgences dans des communes telles Anse-à-Pitres, Malpasse, Belladeres et Ouanaminthe en vue de renforcer la présence de l’état et de redéfinir un plan de développement global. » Le gouvernement encouragera la nouvelle dynamique de développement municipal dans la région frontalière afin d’initier des échanges d’expériences dans les divers domaines de la gestion communale par la pratique des jumelages et des actions de coopération décentralisée », ajoute t-il. Des élus locaux, des parlementaires, des représentants de l’exécutif, des membres de la communauté universitaire et des représentants de la communauté internationale avaient pris part à ce colloque organisé par la commission de développement frontalier.Le ministre Bien Aimé croit qu’il faut un consensus afin d’améliorer les conditions de vie de la population, rappelant les efforts du gouvernement en vue de réaliser des projets de développement dans la région frontalière. Pour sa part, le directeur exécutif de la commission de développement frontalier, Max Antoine, soutient que ce colloque avait pour objectif d’identifier les besoins de la région afin d’établir un calendrier d’intervention.La région renferme des potentialités en matière de développement agricole, d’activités touristiques, eco touristiques et industrielles indique M. Antoine qui juge prioritaire les interventions dans le secteur des infrastructures. » Les maires définissent des plans d’action pour leur région », dit-il tout en faisant état d’une initiative de coopération entre des villes haïtiennes et dominicaines. » Des spécialistes dominicains dans le domaine de la gestion transfrontalière ont apporté leur appui aux maires haïtiens dans l’élaboration d’un agenda », ajoute t-il. Max Antoine souligne que le colloque a permis d’identifier des partenaires locaux et internationaux intéressés au développement de la région.Il rappelle que des représentants de la Banque Mondiale, de l’IICA, de la coopération Allemande et de la Fédération Luthérienne avaient pris part au colloque. » La zone frontalière n’est plus une zone d’exclusion », affirme le directeur exécutif de la CDF rappelant la construction prochaine de complexe administratif a Belladeres, Malpasse et Anse-à-Pitres.
Elaboration d’un calendrier d’intervention dans la région frontalière
Publicité