Eléments nouveaux dans l’enquête sur les évènements du 17 décembre

Le porte-parole de la Police Nationale d’Haiti (PNH) Jean Dady Siméon est mis en cause dans le cadre de l’enquête menée par le juge Bernard Saint-Vil autour des évènements du 17 décembre 2001. Lors d’une séance de confrontation tenue au cabinet d’instruction, le jeudi 21 mars 2002, l’un des auteurs présumés de l’attaque contre le Palais National , Pierre Richardson , s’est rétracté publiquement à propos du rôle joué par l’ancien colonel Guy François dans cette affaire. M. Richardson affirme qu’il avait été contraint par le porte-parole de la police de citer le nom de Guy François comme l’un des instigateurs du  » coup d’Etat  » dénoncé par Lavalas le 17 décembre dernier. Le détenu Pierre Richardson a requis la protection du juge Saint-Vil suite aux révélations qu’il a faites lors de cette séance au cabinet d’instruction. L’avocat de Guy François , Maitre Rigaud Duplan, se déclare scandalisé par les déclarations du détenu Pierre Richardson et réclame l’élargissement de son client. Le porte-parole de la PNH , Jean Dady Siméon, désapprouve les déclarations de Pierre Richardson . M. Siméon fait part de son intention d’attaquer en justice l’avocat Duplan qui s’en est pris au comportement de la PNH dans cette affaire. L’inspecteur Siméon se déclare indigné par le comportement de l’homme de loi et affirme qu’il n’est pas enquêteur au sein de la PNH . Pendant ce temps, la fille de l’ancien officier supérieur des Forces Armées d’Haiti continue de réclamer la libération de son père . Valérie François estime que les autorités du pays se sont trompées de cible . Guy François avait été arrêté à Port-au-Prince , quelques jours après le 17 décembre , au cours d’une fouille parce qu’il circulait à bord d’un véhicule portant l’immatriculation de la République Dominicaine.

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