
Au cours des derniers jours la crise sécuritaire, provoquée par l’expansion du kidnapping, a eu des conséquences néfastes sur les activités socioéconomiques.
La grève des stations à essence a entrainé un ralentissement des activités économiques notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Les automobilistes sont une fois de plus contraints à réaliser de longues files d’attente et prendre part à des bousculades dans les stations à essence.
La protestation de l’association Nationale des propriétaires de stations à essence (Anaprost ) vise à obtenir la libération de leur membre M. Jean Marc Cadostin.
Les responsables de ce syndicat veulent faire une réponse vigoureuse et sollicitent la solidarité des compagnies pétrolières et des syndicats de transport.
Des automobilistes disent comprendre la réaction des entrepreneurs insistant sur la nécessité pour que l’état rétablisse un climat de paix.
Les stations à essence devraient intensifier leur grève jusqu’à satisfaction de leur revendications.
Si l’impact de la grève des juges est ressenti par les citoyens en quête du service public de la justice, la grève des propriétaires des stations à essence a des conséquences immédiates sur l’ensemble de la population.
La fermeture de plus de 275 stations à essence entraine déjà une pénurie de ce produit stratégique.
LLM / Métropole Haiti