Gonaïves, la Cité de l’Indépendance, est devenue une zone à risque depuis les évènements du 2 août 2002 (évasion spectaculaire du chef d’Organisations Populaires (OP) , Amiot Métayer alias « Cubain ») , particulièrement pour la presse . Les journalistes fonctionnant sur le terrain ne sont pas les bienvenus. Outre les techniques journalistiques, le reporter qui couvre le quotidien dans la métropole de l’Artibonite doit connaitre le milieu dans lequel il évolue et les gens qu’il cotoie. Dans le cas contraire, il risque de s’attirer les foudres de secteurs identifiés ou non. Il arrive assez souvent que les journalistes et correspondants de presse soient victimes d’agressions verbales ou physiques pour leur appartenance à un média de la capitale, le travail d’informer la population n’est pas chose aisée. Mais les confrères doivent se dire que ces difficultés sont monnaie courante dans la pratique du métier. Et tenant compte de ce fait, des jounalistes de la Cité de l’indépendance font appel à leur jugement professionnel et leur connaissance du milieu pour couvrir tous les évènements qui se déroulent dans la ville. De plus, les journalistes font corps pour dénoncer les difficultés rencontrées dans la réalisation des circuits téléphoniques en raison des pannes répétées de la TELECO (Compagnie Nationale de Téléphone ). Outre ces difficultés , les journalistes des Gonaïves font face également aux graves problèmes d’infrastructures routières . Ils dénoncent le fait que les déplacements d’une zone à l’autre sont pénibles à cause de l’état lamentable de la chaussée.
Etre journaliste aux Gonaïves n’est pas une tâche facile
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