Fritz Jean dénonce une économie violente

Le Premier Ministre nommé Fritz Jean, dont la politique générale a été censurée par le Parlement, a exprimé ses préoccupations en raison de la détérioration de la situation économique du pays.Il croit que la pauvreté est l’une des causes du ralentissement du processus démocratique. M. Jean dénonce une économie violente qui maintient la majorité des jeunes dans la marginalité.C’est inacceptable d’avoir une majorité de jeunes pauvres dans le pays, a dit l’ex gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH) exhortant les parlementaires à assumer leurs responsabilités afin de changer les conditions de vies de la population. Il faut un consensus pour avoir une autre économie, a-t-il dit.M. Jean dénonce le contrôle de la totalité des ressources du pays par une minorité.Il est impossible que les parlementaires n’adressent cet épineux dossier, a-t-il martelé. Fritz Jean regrette le refus des députés de l’Alliance des Parlementaires pour Haïti (APH) de débattre des propositions économiques contenues dans l’énoncé de politique générale. Le podium du Parlement devait permettre un débat sur ces dossiers à court, moyen et long terme, dit-il notant qu’ils ont un impact sur toute la population. Fritz Jean entend poursuivre son action en rejoignant sa ville natale de Sainte Suzanne dans le Nord Est.Réputé proche de la gauche, M. Jean avait critiqué la gestion financière de l’administration Martelly.Il avait dénoncé la corruption et les gabegies administratives ce qui lui avait attiré la sympathies des dirigeants des organismes de défense des droits humains. Par contre sa nomination avait été combattue avec virulence par les parlementaires proches de l’ex président Martelly. LLM / radio Métropole Haïti

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