
Le chef de la Police haïtienne, Godson Orelus, a nié une politisation des forces de l’ordre par le régime. Lors d’une audition de la commission sénatoriale de justice et sécurité, M. Orelus a fait valoir qu’il s’agit en fait d’une perception.C’est compréhensible parce qu’on est dans une conjoncture de trouble politique dit-il rappelant que les critiques contre la police sont inéluctables puisqu’elle est au centre de chaque événement. Même s’il n’est pas étonné de ces critiques, le chef de la police a condamné les rumeurs faisant croire que l’unité de police communautaire serait chargée « d’espionner les citoyens ».C’est grave d’entendre de pareilles choses, se plaint M. Orelus. Réagissant aux critiques sur l’utilisation abondante de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, M. Orelus a révélé qu’il s’agit d’un nouveau stock de produits qui a été récemment acquis. La virulence du gaz diminuera avec le temps, a-t-il expliqué. Les sénateurs de l’opposition ont réclamé des explications sur la dispersion de plusieurs manifestations au cours de ces derniers mois.D’après le directeur général de la PNH, les interventions des forces de l’ordre pour mettre un terme prématurément aux manifestations sont dues au manque de discipline des manifestants.Il a laissé entendre que des manifestants ont a plusieurs reprises changé le parcours des manifestations. Dans le même temps M. Orelus attire l’attention sur la mise en place de matériels pour les chantiers au champ de Mars qui empêchent un bon déroulement des marches.A propos des solutions qui doivent être envisagées le chef de la police préconise une meilleure coordination entre les organisateurs des manifestations et les autorités policières. LLM / radio Métropole Haïti