Grève générale de la Société Civile : la police en état d’alerte

Les responsables de la sécurité publique sont sur pied de guerre à l’occasion de la grève de protestation des 184 organisations de la Société Civile contre la politique du Pouvoir Lavalas . Toute une série de dispositions ont été prises pour rendre normales les activités . En plus des interventions à la presse du secrétaire d’Etat à la sécurité publique , Jean Gérard Dubreuil , du directeur général de la Police Nationale d’Haiti (PNH), Jean Nesly Lucien et de la directrice départementale de l’Ouest, Hermione Léonard , l’effectif total des forces de l’ordre est mobilisé ce vendredi 24 janvier 2003. Il s’agit pour les responsables de la sécurité publique de permettre à la population de vaquer normalement à ses occupations . Et, l’institution policière invite les écoliers ,les commerçants , les marchands ,les ouvriers des secteurs public et privé à répondre à leurs obligations coutumières pour que la vie bouillonne à Port-au-Prince comme à l’ordinaire , ce 24 janvier . Des instructions claires ont été passées pour appréhender tout fauteur de trouble quelque soit son appartenance politique . Les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas qui , assez souvent agissent comme bon leur semble en défiant l’autorité de la police , sont mis en garde . Les dispositions de la police concernent les neuf (9) départements géographiques du pays . Il y aurait des risques de dérapage , à en croire les autorités, à l’occasion du mouvement des organisations de la Société Civile qui appellent tous les membres de la population à rester chez eux . C’est l’une des rares fois qu’un mot d’ordre de grève suscite toute cette mobilisation de la part des responsables de la sécurité en Haiti, constatent de nombreux observateurs .

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