Il existe des contraintes dans l’exercice de la profession de journalisme en Haïti, a soutenu M. Guyle C. Delva, président de SOS journalistes.
M. Delva convalescencent suite à un AVC, déplore ces contraintes et cite notamment l’accès à l’information.
La liberté de la Presse ne sert à rien si les journalistes n’ont pas accès aux informations, dit il.
Le journaliste attire l’attention sur l’impunité qu’il considère comme l’élément fondamental du système qui empêche la liberté de la presse.
Il fait référence notamment au blocage dans le dossier judiciaire de Jean Dominique.
Il note que depuis 7 ans le système judiciaire ne peut rendre justice au directeur de radio Haïti.
En encourageant l’impunité les autorités envoient un message aux bandits pour leur dire qu’ils peuvent continuer à perpétrer leurs forfaits.
M. Delva, est un fervent défenseur des droits des journalistes.
Il avait présidé une commission spéciale chargée de défendre les intérêts des journalistes assassinés dont Jean Dominique et Brignol Lindor.
Victime d’un AVC récemment, M. Delva, assure avoir recouvré son autonomie et sa mobilité.
Le moral est au beau fixe. Je lutte et je fais des progrès, explique t-il.
LLM / Métropole Haïti
Guyler C. Delva déplore des contraintes à la liberté de la presse
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