Haiti-Choléra : la Banque Mondiale propose un partenariat international pour aider le pays à s’en sortir

Le Président du Groupe de la Banque mondiale (GBM), Jim Yong Kim, a proposé ce lundi la création d’un groupe de travail sur « une feuille de route actionnable prévoyant des investissements intégrés en santé, eau et assainissement en appui au Plan National d’Élimination du Choléra d’Haïti ».Cette proposition fait suite à un appel au renouvellement de l’engagement des partenaires internationaux d’Haïti dans la lutte contre le Choléra lancé mercredi dernier. «Le choléra peut être éliminé en Haïti. Nous devons faire beaucoup plus pour renforcer les institutions haïtiennes et appuyer le plan d’élimination du choléra du Gouvernement,» avait déclaré le président du GBM Jim Kim. « Cela exigera une approche intégrée multisectorielle qui priorise l’amélioration des programmes d’eau et de santé pour les populations les plus vulnérables. » Bien que le nombre de cas ait considérablement diminué depuis le début de l’épidémie en octobre 2010 – d’une moyenne mensuelle de plus de 35 000 cas dans la première année de l’épidémie à environ 4 900 en 2013 – Haïti a toujours le plus grand nombre de cas de choléra au monde.S’exprimant lors d’une réunion technique avec des experts internationaux sur le choléra au cours des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, Kim a appelé à un sens renouvelé de l’urgence, plus de coordination et une meilleure compréhension des obstacles à la lutte contre l’épidémie.« Si nous n’intensifions pas nos efforts pendant la période la plus difficile de cette lutte, nous risquons d’avoir une autre épidémie », a averti Kim. « Beaucoup de progrès ont été accomplis, mais l’insuffisance des ressources est criante. » Le plan décennal du Gouvernement haïtien pour éliminer le choléra d’un montant de US$ 2,2 milliards de dollars, lancé en Février 2013, donne un aperçu général des investissements nécessaires dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement ainsi que la prévention, la surveillance et la prise en charge des patients.Source : Banque Mondiale HA/radio Métropole Haiti

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