Crise électorale, crise politique, on en parle constamment, quotidiennement, à un point tel qu’on oublie les vrais problèmes du pays. Nos centaines de milliers d’enfants non scolarisés qui souffrent de malnutrition, le chômage qui affecte plus de 70 % de notre population active, la misère inhumaine qui tracasse les familles haïtiennes, la grave crise de l’environnement, les problèmes de santé, d’énergie électrique, de communication etc.Le collectif Socialiste pour l’ Identité et la Liberté qui a tenu à souligner ces difficultés évoque également la situation d’Haïti par rapport aux autres pays de la région. A la veille du lancement du grand marché hémisphérique, la République Caraïbe est très mal perçue par les autres Etats de la région en raison de la persistance de la crise politique et les problèmes d’infrastructures. « Alors que nos voisins investissent dans la mordernisation, nous, nous cultivons la violence, la haine comme moyens pour applanir nos différends » déplore Jean William Jeanty, porte-parole du Collectif Socialiste pour l’Identité et la Liberté. Fort de ce constat, il est impératif de lancer des débats pour susciter une prise de conscience, Car jamais au paravant le pays n’a été affaibli à ce point, a laissé entendre M. Jeanty. Mine de rien, la crise politique semble étouffer les problèmes fondamentaux de la Nation. « Aujourd’hui il faut pouvoir dégager une autre tendance » a fait valoir le porte-parole du Collectif Socialiste pour l’Identité et la Liberté qui a décrété le mois d’avril mois de la réfléxion . L’objectif de ces débats est de créer un mouvement social en Haïti qui permettrait de résoudre les problèmes fondamentaux du pays. Texte de Cossy Roosevelt.
Haïti en passe d’être asphyxiée par la crise politique
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