Le secteur syndical haïtien se montre déterminé à obtenir une réduction considérable du prix du carburant. Les syndicalistes continuent de dénoncer les méfaits de la mesure gouvernementale sur l’ensemble de la population. La mobilisation est décrétée pour forcer le pouvoir lavalas à faire marche arrière avec des moyens pacifiques. Dans une conférence de presse, le mercredi 8 janvier 2003, les syndicalistes , dopés par le succès de la grève de mardi, annoncent une manifestation à Port-au-Prince pour le vendredi 10 Janvier . Les représentants du Mouvement Syndical invitent l’ensemble des secteurs à supporter ce mouvement qui se veut également l’expression du rejet de la politique du président Aristide . L’Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH), Josué Mérilien, dénonce la décision prise par le régime lavalas d’ augmenter de façon spectaculaire les prix à la pompe. Le dirigeant de l’UNNOH qualifie de criminelle et d’irresponsable cette mesure du gouvernement lavalas. M. Mérilien indique que la hausse des prix de l’essence aura de sérieuses répercussions sur la vie des enseignants qui gagnent un salaire de misère. Josué mérilien appelle les différents secteurs de la population à se mobiliser pour forcer le régime lavalas à revenir sur ces mesures. Le responsable de l’UNNOH lance une mise en garde aux syndicalistes contre toute compromission avec le régime lavalas. Plusieurs secteurs appuient la manifestation projetée par le mouvement syndical. Le Comité de Vertières qui regroupe les principales formations de l’Opposition déclare soutenir les revendications des syndicalistes. En dernière minute , le président Aristide rend l’Opposition responsable de l’augmentation du prix du carburant . Dans une conférence de presse , ce jeudi , M. Aristide s’en est également pris aux secteurs ( 9 , au total) devant composer le Conseil Electoral Provisoire accusés de blocage en aidant à maintenir le gel de l’assistance internationale.
Hausse du prix de l’essence: la mobilisation des syndicats contre la mesure se poursuit . Le Président Aristide n’envisage pas de faire marche arrière
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