Une vive tension a régné, le mercredi 8 janvier 2003, aux Gonaïves à l’occasion d’une manifestation anti-gouvernementale. Un manifestant, Sorel Volny, a été tué par balle. Les participants à la marche lancée par le Front Citoyen pour la libération d’Haïti accusent la Police d’être responsable de ce meurtre au moment d’une intervention pour dégager la chaussée jonchée de barricades. Le militant politique Jean Pierre Baptiste condamne le comportement des forces de l’ordre. M. Baptiste, ancien lavalassien passé dans les rangs de l’opposition, demande à la population de supporter tout mouvement visant à renverser le président Jean Bertrand Aristide. Le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Jean Dady Siméon, dément toute implication de membres de l’institution dans l’assassinat de Sorel Volny. M. Siméon soutient que les policiers n’étaient pas sur les lieux du drame. La version de la PNH est contredite par le frère de la victime, Robenson Volny. Ce dernier affirme qu’il était présent lors de l’incident et accuse un agent de l’Unité Départementale de Maintien D’Ordre ( UDMO) d’avoir abattu son frère.
Manifestation anti-Aristide aux Gonaives : un mort
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