Himler Rébu dans le collimateur de l’administration publique . L’ex-colonel maintient son appel à la démission du président Aristide

L’ancien officier supérieur de l’Armée Himler Rébu dénonce des nuisances administratives de la part de l’Etat après ses récentes prises de position sur la crise politique . Dans une intervention à Radio Métropole , ce mercredi 2 octobre 2002, l’ex-colonel annonce qu’il a été convoqué par un service public dont il s’est gardé de révéler le nom . M. Rébu , propriétaire d’un centre d’éducation civique, estime que l’administration publique cherche à lui mettre les bâtons dans les roues pour ses commentaires sur la persistance de l’impasse politique. Himler Rébu dénonce une telle pratique contraire au développent du processus démocratique et se prononce à nouveau en faveur de la démission de Jean Bertrand Aristide et fait remarquer au Chef de l’Etat qu’ il n’a pas la moralité de même que son parti pour créer le cadre nécessaire à l’organisation des élections législatives et locales en 2003. L ‘ancien commandant de l’unité d’élite  » Corps des Léopards  » rappelle qu’après le Coup d’Etat du 30 septembre 1991 il avait déclaré au général Raoul Cédras qu’il avait trois (3) options : la mort, la prison ou l’exil . L’ancien responsable militaire a dû se réfugier à Panama , trois ans plus tard , a-t-il ajouté. A l’émission “ Rencontre “ de Radio Métropole du dimanche 29 septembre 2002, M. Rébu avait souhaité le départ du président Aristide et avait mis en doute la capacité du régime Lavalas à favoriser l’organisation d’élections crédibles dans le pays . L’ex-officier avait indiqué que la solution à la grave crise que traverse le pays depuis plus de deux ans passait par cette voie .

Publicité