Himmler Rébu estime que le gouvernement fonctionne sans stratégies

Le chef de file du Greh, Himmler Rébu, estime que les membres du gouvernement font preuve de bonne foi dans la gestion des affaires de l’état mais sont en train de prendre une mauvaise route.“Il n’y a pas de stratégie « , lance t-il prenant en exemple les efforts dans les domaines sécuritaires, économiques et éducatives.Le cadre conceptuel est défaillant selon M. Rébu qui salue l’expérience et la compétence des hauts fonctionnaires de l’état. Par ailleurs, le chef de file du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (Greh) regrette que les autorités aient peur de l’innovation.Il soutient qu’aucun plan n’a été mis en place depuis environ un an dans le secteur agricole pour combattre la vie chère.  » La production nationale est la priorité « , dit-il estimant que le travail réalisé sur le plan macroéconomique est positif. » Les bons résultats sur le plan macroéconomique servent à étrangler la population qui vit dans une misère intolérable », selon Himmler Rébu qui préconise une réforme agraire passant par la mise en valeur des terres de l’état.  » Nous avons peur d’oser et d’ouvrir des voies nouvelles », déplore le chef de file du Greh qui met en évidence les richesses du pays. » On utilise le petit mil pour nourrir les poules alors que cet céréale est 8 fois plus nutritif que le riz », explique t-il. Himmler Rebu rappelle que le gouvernement a pour devoir de créer les conditions pour que le citoyen puisse investir et créer des richesses. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, M. Rébu a indiqué que le gouvernement est passé à coté du fondamental dans le domaine sécuritaire qui est la sérénité du corps social. » Vous voyez les conflits entre les institutions ceci démoralise les agents de l’ordre », dit-il faisant référence aux conflits entre le commissaire du gouvernement et le ministre de la justice d’une part ou le chef de la police d’autre part.  » Il faut redresser le cadre psychologique global « , soutient M. Rébu qui déplore les déclarations du président Préval relatives à la faiblesse de l’état.