Incendie du Local de la KID : Réactions

L’incendie du quartier général de l’Espace de Concertation ne semble pas ébranler la détermination des membres de cette coalition politique. C’est du moins l’impression dégagée par les dirigeants de ce regroupement qui rencontrait la presse 48 heures après l’attaque des organisations populaires se réclamant de Lafanmi Lavalas. Les responsables de l’Espace de Concertation font bloc derrière le leader de la KID ciblé par les organisations populaires et accusent le pouvoir et le parti Fanmi Lavalas d’entretenir la violence dans le pays.Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes se déclare indigné par l’incendie du local de l’Espace de Concertation. Le RDNP réclame l’arrestation des exécuteurs et auteurs intellectuels de ces violences. Le RDNP exprime également sa solidarité aux membres de l’Espace de Concertation suite à cet incendie.Par ailleurs, le PNDPH condamne énergiquement l’incendie du local de l’Espace de Concertation à la rue Camille Léon. Le parti du Turneb Delpé indique que ces actes de violence enfoncent davantage le pays dans la crise. Le PNDPH souhaite que tous les secteurs du pays pensent au futur du pays en rejetant la violence.Autre prise de position, celle du Rassemblement National des Forces Démocratiques qui condamne l’incendie du local de la KID. Le RANFO demande aux cerveaux qui utilisent cette violence aveugle à changer de stratégie, car celle-ci ne peut que détruire le patrimoine national et saper l’économie du pays. Le RANFO rappelle qu’en démocratie, il faut qu’il y ait divergence d’opinion, « il faut que l’haïtien aprenne à écouter une idée contraire à la sienne », écrit le RANFO. Pour terminer, le RANFO souligne dans ce communiqué « qu’il faut cesser la violence et qu’il est temps que nous cessions d’assassiner, d’incendier ».D’autre part, Le Parti Lafanmi Lavalas rejette les accusations portées contre ses membres par des secteurs de l’opposition, suite à l’incendie du local de l’Espace de Concertation. Selon le Porte-parole de Lafanmi Lavalas, ces violences doivent être mises sur le compte de pseudos démocrates qui veulent discréditer les secteurs populaires. Yvon Neptune appelle à la poursuite de la mobilisation pour faire obstacle à ce qu’il appelle le coup d’état électoral, tout en condamnant la violence.

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