Des incidents ont éclaté, le lundi 10 janvier 2005, au ministère de l’éducation nationale lors d’un mouvement mené par des lycéens dont leurs établissements se trouvent dans les zones de tension à Port-au-Prince. Ils réclament la reprise des activités au niveau de leurs établissements qui n’arrivent pas à fonctionner en raison de « l’opération Bagdad », la vague de violence déclenchée depuis le 30 septembre 2004 par les partisans armés de l’ancien président Aristide. Lors de cette intervention, les pneus des véhicules des employés ont été saccagés par des lycéens notamment ceux du Lycée Pétion qui ont bénéficié de l’appui de deux policiers. Le ministre de l’Education, Pierre Buteau, déplore le comportement des lycéens et annonce que des initiatives sont en cours pour résoudre les problèmes liés au fonctionnement des écoles qui se trouvent dans la ligne de mire des chimères lavalas. Une partie des élèves du Lycée Daniel Fignolé, situé en plein cœur de la zone Bel-Air/Sans-Fil, suivent des cours ailleurs mais M.Buteau a reconnu que déplacer ceux du Lycée Pétion posait problème. La majorité des écoles ont repris leurs activités, le lundi 10 janvier. Par ailleurs, deux policiers ont été blessés par balle, lundi, lors d’une opération conduite par la PNH au niveau de la gare routière des Gonaïves à la Saline. Selon la porte-parole de la Police, l’un des agents de l’ordre serait dans un état préoccupantcriti. Gessy Cameau Coicou fait remarquer que la zone est maintenant sous contrôle de la police nationale.
Incidents au ministère de l’éducation lors d’une manifestation de lycéens
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