Le député de Saint-Raphaël, Jocelyn Saint Louis, accusé d’assassinat sur la personne du maire de la ville, Fernand Sévère, s’est rendu à la chambre basse comme annoncé, le mardi 8 janvier 2002. M. Saint-Louis soutient qu’il n’a pas abattu le président du conseil municipal mais l’acte a été perpétré par ses agents de sécurité. Le parlementaire a fait état de ses antécédents avec le maire assassiné qui , dit-il, l’avait à plusieurs reprises menacé . Le député Jocelyn Saint-Louis n’était pas en mesure de préciser le nombre de projectiles reçus par le maire Fernand Sévère. L’élu lavalas affirme qu’il n’a pas tiré lors de l’incident. Selon lui, ses agents de sécurité ont dû riposter après le meurtre de son neveu en tirant plusieurs des coups de feu ça et là . Le parlementaire se déclare disponible pour la justice . Le président par intérim de la Chambre Basse, Félito Dorant, a annoncé des mesures conservatoires à l’encontre de son collègue incriminé mais il a souligné qu’il n’était pas question de livrer Jocelyn Saint Louis à la justice sans les conclusions de la commission d’enquête . Cette commission reste jusqu’ici au stade de projet, elle n’a pas été constituée le mardi 8 janvier comme annoncé par le bureau , elle devrait être mise sur pied ce mercredi 9 janvier . La famille du maire assassiné Fernand Sévère conteste la version des faits présentés par le député Jocelyn Saint-Louis. Adonija Sévère, le frère du défunt, affirme qu’il s’agit d’un crime planifié et dénonce la décision du commissaire du gouvernement de confier le dossier au cabinet d’instruction sans enquête préliminaire.
Informations contradictoires sur l’assassinat du maire de Saint Raphaël dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 janvier dernier
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