Visite prochaine du président Aristide à Santo Domingo

Le président Jean Bertrand Aristide compte se rendre en République Dominicaine, la semaine prochaine. Il répond ainsi à une invitation de son homologue Hipolito Méjia. L’information est confirmée par l’ambassadeur dominicain en Haiti , Alfredo Depradel Cabral , qui n’a pas voulu fournir trop de détails sur la tournée de Jean Bertrand Aristide à Santo Domingo. La venue du chef de l’Etat haitien en République Dominicaine sera l’occasion pour les deux (2) pays de renforcer leurs relations , précise le diplomate. Dans une interview accordée à Radio Métropole , Alfredo Depradel Cabral en a profité pour affirmer que le gouvernement haitien n’avait produit aucune demande d’extradition de l’ancien commissaire de police , Guy Philippe, accusé par le pouvoir Lavalas d’être l’instigateur de la tentative de  » coup d’Etat  » du 17 décembre 2001. L’ambassadeur a souligné que son pays s’opposait à toute tentative de destabilisation du régime de Port-au-Prince à partir du territoire dominicain et indiqué que le président Mejia cherchait une terre d’accueil pour M. Philippe. Cette perspective rejoint les espérances du président Aristide qui souhaite que Guy Philippe soit en dehors de la République Dominicaine . Dans une rencontre avec des journalistes étrangers accrédités en Haiti , le lundi 7 janvier 2002 , le chef de l’Etat haitien a maintenu qu’il y a eu tentative de  » coup d’Etat  » le 17 décembre . M. Aristide a souligné pour la presse internationale entre autre le comportement brutal des assaillants dans son bureau au Palais et le sort qu’ils ont réservé à sa photographie . Le 17 décembre 2001 , selon le gouvernement , un groupe d’hommes armés ont pris d’assaut le Palais Présidentiel et ont tué deux (2) policiers au cours de l’opération . Un des assaillants a été tué en essayant de s’échapper du Palais et un autre a été arrêté , toujours selon les autorités gouvernementales, dans la zone de la frontière haitiano-dominicaine . A l’occasion , les locaux des principaux partis de l’Opposition ont été incendiés par des partisans du régime Lavalas .

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