Inondations dans le Sud : le pouvoir met à l’index l’Opposition

Le parti au pouvoir , Fanmi Lavalas ,s’en prend à nouveau à la Convergence (Opposition ) et à la communauté internationale à l’occasion des inondations meurtrières dans la région Sud du pays . Dans un message de sympathies aux nombreuses victimes ,le mercredi 29 mai 2002,le chef a.i. du parti de Jean Bertrand Aristide , Jonas Petit , a salué l’action entreprise par le gouvernement et le chef de l’Etat pour venir en aide aux sinistrés. Le dirigeant Lavalas en a profité pour dénoncer les sanctions économiques internationales et la Convergence Démocratique qui, selon lui, sont responsables de la détérioration des conditions de vie en Haïti.  » Si il n’y avait pas de sanctions , le président aurait davantage de moyens pour voler au secours des personnes en difficulté », affirme M. Petit qui demande à la Convergence de faire un geste en faveur de la population en réclamant le dégel de l’assistance internationale . Pendant ce temps, le bilan officiel des victimes des inondations dans les régions du Sud et de la Grand-Anse risque de s’alourdir , reconnait le bureau de la protection civile qui fait toujours état de 12 morts et de 18 disparus. Dans une interview accordée à Radio Métropole, la directrice du Bureau de la Protection Civile, le docteur Yolène Suréna ,précise que le gouvernement est à pied d’oeuvre pour voler au secours des sinistrés. La responsable note toutefois que l’hélicoptère chargé d’approvisionner des fonds et des ressources aux victimes n’a pu décoller en raison des problèmes de visibilité à Port-au-Prince. Entre-temps, à Camp Perrin (Sud du pays ) fortement touché par les intempéries, les autorités locales annoncent plus de quinze (15) morts et une dizaine de disparus . La météo prévoit une nouvelle journée pluvieuse en Haiti , le jeudi 30 mai .