Jacques Edouard Alexis a été convoqué en même temps par la commission sécurité du sénat et par celle de la chambre basse .Agenda chargé pour le président du Conseil supérieur de la Police nationale qui doit s’expliquer sur la détérioration du climat sécuritaire à Port-au-Prince . Le chef du gouvernement devra informer également les élus sur les stratégies envisagées par les autorités en vue de mettre un terme à la vague de violence qui déferle sur la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les Commissions sécurité du Sénat et de la Chambre des députés qui ont dressé un constat accablant de la situation sécuritaire dans le pays croient que les autorités doivent prendre d’urgence les mesures nécessaires pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos. Le président de la Commission intérieur de la chambre des députés, Dort Jean Pressoir, qui dit comprendre l’iniative de dialogue du chef de l’Etat haïtien René Préval affirme qu’en plus de cette stratégie de nouvelles dispositions doivent être adoptées pour contrecarrer les gangs armés qui sèment le deuil à Port-au-Prince. Des résidents et petits commerçants des quartiers de Grand Ravine et Jasmin à Martissant (Sud de Port-au-Prince) critiquent la décision du Président René Préval de dialoguer avec les gangs armés. Ils qualifient d’irresponsable cette décision et demandent au gouvernement d’enclencher le processus de désarmement des bandits. En dépit de l’aggravation du climat sécuritaire, les autorités tardent à prendre les mesures qui s’imposent pour mettre hors d’état de nuire des gangs qui terrorisent toute une population. De plus en plus de voix s’élèvent, pourtant, pour demander au gouvernement d’assumer ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard.Le Président Préval continue de privilégier le dialogue pour porter les bandits à déposer les armes alors que son Premier ministre Alexis, lui, a annoncé l’application de la politique de « la carotte et du baton ». « Nous n’allons pas tolérer que des bandits continuent de perpétrer des crimes contre la population en toute impunité », a-t-il lancé.
Insécurité: le premier ministre convoqué par les sénateurs et les députés
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