Intensification de l’exode urbain

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Les gens fuient la région métropolitaine de Port-au-Prince. C’est un constat. Si la fuite est visible dans les quartiers précaires elle est sournoise mais tout aussi importante dans les régions réputées calmes.


Un résident de Mariani nous a confié que le quartier de l’abattoir s’est vidé de ses habitants quelques jours après l’offensive ratée du gang village de Dieu.


On remarqué ici et là des déménagements. Les gens ne se replient pas sur leur village natale mais sont à la recherche d’un havre de paix.


Les gens fuient le kidnapping mais sont à la recherche d’opportunités économiques.
Les villes de prédilection sont Cap Haïtien, Ouanaminthe et Mirebalais.


Ce sont les citoyens pauvres qui se rendent en province. Ils ne disposent pas de suffisamment de ressources pour se rendre au Chili, au Brésil ou en République Dominicaine . Ces gens sont confrontées à la misère et à la violence. Ils fuient pour sauver leur peau.


L’arrivée de ces étrangers provoque une pression sur l’économie de ces villes.
Des informations font état d’une hausse des prix du loyer au Cap Haïtien.


Par contre les nouveaux résidents apportent des transferts de la diaspora.
Dans certaines villes frontalières les gens récupèrent leurs transferts en dollars américains dans une ville Dominicaine.

LLM /radio Métropole Haïti

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